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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 09:59

Vendredi c'était « Coup de froid sur le réchauffement » et lundi « Au secours la neige revient ».

Dans le genre je t'embrouille et je mélange torchons et serviettes on ne fait pas mieux. Des journalistes qui ne savent pas faire la différence entre météorologie et climatologie et qui racontent beaucoup de bêtises sur le temps qu'il fait, dans le genre on a été gratinés ces derniers jours.

Deux jours de froid en hiver et Laurent CABROL nous sort sa propagande anti-réchauffement climatique. Il est tellement braqué sur le sujet qu'il faut que Emmanuel BOCRIE, prévisioniste de Météo-France rectifie ses propos et lui rappel au passage que 2009 a été l'année la plus chaude de ces derniers temps. Pourtant c'est bien auprès de cet organisme qu'il prend en principe ses sources.


En fait, nous en montagne on commençait à s'inquiéter de la douceur des températures. Il a fallu attendre mi décembre pour que les températures deviennent hivernales et cela n'a duré qu'une semaine. Résultat les précipitations s'étaient transformées en déluge de pluies qui ont dégradé sérieusement le manteau neigeux. Et quand les températures sont trop élevées, il n'est pas possible de fabriquer de la neige artificielle. 


Alors du froid et de la neige en hiver c'est normal et il serait temps d'accepter de s'adapter aux conditions temporaires qu'imposent la nature, et aussi de comparer ce qui est comparable.

Rappelons au passage que pendant ce temps les australiens crèvent de chaud.


Reste qu'il est dommage qu'on ne nous explique pas plus les résultats des recherches portant sur les problèmes d'évaporation. 

L'une des scientifiques sur le sujet est allemande (Renate....?) et que contrairement à toutes les attentes de la conséquence du réchauffement global climatique, cette évaporation n'est pas si importante. Il semble que cela soit dû à une perte de luminosité (environ 15% en France, plus pour d'autres régions du monde), et que celle-ci soit la conséquence des particules de pollution dans l'air. Cela ne serait pas vraiment une bonne nouvelle car cela signifierait qu'une partie du réchauffement serait masqué par cet effet, et que donc la situation serait plus grave que ce qu'on pense.

 

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